En cas d’hypersensibilité à un allergène clairement démontrée cliniquement et par des tests, lorsqu’il n’est pas possible d’éliminer le contact avec cet allergène ou de contrôler par un traitement par antihistaminique ou glucocorticoïde les manifestations qu’il provoque (rhinite, asthme), on peut recourir à une désensibilisation qui consiste à administrer par voie sous-cutanée l’allergène à doses progressivement croissantes.
Allergènes divers |
STALLERGÈNES* ALLERGÈNES* Allerbio |
Ces préparations d’allergènes, le plus souvent des extraits de pollen, de poussière de maison, de venin d’hyménoptères, sont utilisées pour le diagnostic des allergies et leur traitement
En thérapeutique, l’allergène est administré à raison de une injection par semaine ou par mois pendant plusieurs mois, voire plusieurs années.
La désensibilisation constitue un traitement de fond de certaines rhinites et de certains asthmes. Pour être efficace, la désensibilisation doit être spécifique, c’est-à-dire utiliser l’allergène responsable du déclenchement des symptômes. Des études ont montré l’efficacité de la désensibilisation spécifique par allergène comparativement à un placebo et la possibilité de la persistance de l’effet bénéfique jusqu’à plusieurs années après son arrêt.
L’injection de l’allergène doit être faite par un médecin qui surveillera le malade pendant au moins vingt minutes pour traiter une éventuelle réaction anaphylactique.
Remarque : Tuberculine, test de Mantoux
La tuberculine est utilisée en médecine comme moyen diagnostique et non thérapeutique. Administrée par voie intradermique, test de Mantoux, elle provoque une réaction cutanée autour du point d’injection chez les sujets ayant ou ayant eu une infection tuberculeuse ou vaccinés par le BCG. Cette réaction d’hypersensibilité retardée à médiation cellulaire est, lorsqu’elle est positive, maximale au bout de 2 ou 3 jours. La préparation actuellement utilisée est un dérivé protéinique de la tuberculine.
Tuberculine, dérivé purifié |
TUBERTEST* |
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