La consommation élevée de produits laitiers (lait, fromage, beurre) a été considérée comme un facteur de risque d’accidents vasculaires coronariens et cérébraux en raison de leur richesse en graisses saturées, ce qui a conduit à l’utilisation de produits dits « allégés » en matières grasses. A l’inverse, des effets bénéfiques des produits laitiers ont été mis en évidence et attribués le plus souvent à leur teneur élevée en calcium.
Une étude française concernant la consommation de produits laitiers a été publiée dans Diabetes Care d’avril 2011 et dans Journal of the American College of Nutrition d’octobre 2011. Cette étude, poursuivie pendant 9 ans, montre que la consommation de produits laitiers, en dehors du fromage, et l’apport de calcium dans l’alimentation sont inversement corrélés à l’incidence du syndrome métabolique et du diabète de type 2 (c’est-à-dire diminuent cette incidence). La consommation de fromage est aussi inversement liée à l’incidence du syndrome métabolique mais pas statistiquement à celle des troubles glycémiques. La consommation de produits laitiers et de fromage est aussi corrélée à une diminution de la pression artérielle et des triglycérides.
Ce type de constatations tempère les craintes et les suspicions à l’égard des produits laitiers même non « allégés ».
Autres textes concernant les produits laitiers : 1, 2, 3 et 4.