L’hypertrophie bénigne de la prostate ou adénome prostatique se traduit par des troubles mictionnels, pollakiurie, dysurie, diminution du jet, pouvant détériorer la qualité de vie. Quand l’hypertrophie existe sans entraîner des troubles fonctionnels urinaires elle ne nécessite aucun traitement.
Le traitement médical vise à réduire les troubles mictionnels et à ralentir la progression de l’hypertrophie. Il comprend les antagonistes adrénergiques alpha, les inhibiteurs de la 5-alpha réductase ; les deux types de médicaments pouvant d’ailleurs être associés. Il existe aussi des médicaments d’origine végétale considérés comme moins actifs que les précédents mais qui peuvent être utilisés en cas de troubles mineurs ou lors d’une première prescription.
Antagonistes adrénergiques alpha ou alpha-bloquants
Leurs effets apparaissent dès le début de leur administration. Ils tendent à faire baisser la pression artérielle par vasodilatation et peuvent donner des troubles de l’éjaculation. |
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Inhibiteurs de la 5-alpha réductase
Les inhibiteurs de la 5-alpha réductase peuvent ralentir la progression de la maladie mais n’ont pas un effet immédiat. Ils peuvent entraîner les effets indésirables: troubles de l’érection et de l’éjaculation, diminution de la libido, gynécomastie. Ils font baisser d’environ 50 % le taux de PSA. |
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Médicaments d’origine végétale, phytothérapie
En cas d’échec du traitement médical on peut recourir à un traitement chirurgical. Cette fiche a été rédigée en tenant compte de l’article suivant « Benign prostatic hyperplasia : treatment in primary care » du BMJ du 9 septembre 2006. |
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