En dehors de l’insuline et du glucagon que nous venons de voir, plusieurs hormones, la plupart de découverte récente, sont impliquées dans la régulation de la glycémie et plus encore dans la régulation de l’appétit et de la prise alimentaire et en conséquence de l’obésité.
Ces hormones sont sécrétées par le tissu adipeux, le tractus digestif et les neurones notamment hypothalamiques. La même hormone peut être trouvée dans le tube digestif et le cerveau. Pour des raisons didactiques, nous classons ces hormones en fonction de leur origine principale, adipocytaire, digestive ou neuronale.
Le centre de régulation de la prise alimentaire est l’hypothalamus qui synthétise ses propres hormones, reçoit des informations de la périphérie sous forme de métabolites comme le glucose, d’hormones d’origine digestive et adipocytaire et sous forme d’influx nerveux par les afférences vagales (nerf pneumogastrique). L’hypothalamus est par ailleurs en relation avec différentes parties du cerveau et avec le système nerveux autonome, en particulier le sympathique.
Nous résumons les effets de ces hormones qui sont nombreux et divers en soulignant ceux qui concernent la prise alimentaire et en rappelant que beaucoup de résultats de la littérature proviennent d’expérimentations animales dont l’extrapolation à l’homme et particulièrement au malade doit rester prudente.