Vaccinations, vaccins anti-Covid-19 et les vaccins classiques antigrippaux

Les nouveaux vaccins anti-Covid-19, obtenus par technologie ARN messager, de Pfizer- BioNTech et Moderna, semblent avoir une grande effiacité, jusqu’à 95 %, et sont, jusqu’à preuve du contraire, bien tolérés.  Compte tenu de leur efficacité, de leur bonne tolérance et de la gravité du Covid-19,  la plupart des français devraient être prêts à se faire vacciner, par l’un ou l’autre vaccin. Des études plus fines pourront peut-être préciser certains points,  par exemple si la fréquence des syndromes de Guillain- Barré est plus élevée après vaccination qu’après grippe  habituelle, sans vaccination.

Lorsque les vaccins retardataires anti-Covid-19, obtenus par des techniques différentes, seront disponibles le choix pourrait être plus compliqué mais devrait être laissé à l’initiative de chacun et non imposé par des directives officielles en fonction des stocks constitués.  Les  deux vaccins déjà disponibles placent la barre assez haut et il sera peut-être difficile de convaincre les gens d’utiliser  les nouveaux venus.

Quant aux vaccins antigrippaux classiques, type Influvac Tétra et Vaxigrip Tétra, on ne connait pas leur efficacité. Ce qui n’est pas nouveau, ça n’a jamais été le point fort de ces vaccins.  On masque leurs  faiblesses et on renforce la publicité, surtout auprès des personnes âgées.

Quant au « bon » paracétamol, son usage au cours des infections grippales, grippe, Covid-19, est recommandé par la HAS et le Ministre de la Santé bien que son utilisation au cours des vaccinations ait été déconseillée parce qu’il diminue la formation des anticorps induits par les vaccins! Voir les quelques autres articles écrits à ce sujet…

2 commentaires on “Vaccinations, vaccins anti-Covid-19 et les vaccins classiques antigrippaux

  1. Bien tolérés, jusqu’à preuve du contraire.
    Il paraitrait qu’une clause du contrat passé avec les gouvernements prévoit que les états s’engagent à ne pas poursuivre les laboratoires en cas d’effets secondaires graves.

    Cette information est-elle sérieusement confirmée ?
    Que veut-elle dire ?
    Est-ce de nature à donner confiance si les fabricants se dégagent par avance de leurs responsabilités ?

  2. Le 04 janvier, Peter Doshi, doté d’une réputation certaine, écrivait une tribune dans le British Medical Journal qui questionnait la fiabilité et l’interprétation des résultats des vaccins Pfizer et Moderna.
    https://blogs.bmj.com/bmj/2021/01/04/peter-doshi-pfizer-and-modernas-95-effective-vaccines-we-need-more-details-and-the-raw-data/

    Cet article n’est pas sans rapport avec l’objet du blog, puisque Doshi examine en quoi l’usage de médicaments destinés à faire tomber la fièvre et à atténuer la douleur ( il ne donne pas de nom de marque) peut fausser – légèrement – l’appréciation des résultats. je ne comprends pas bien le raisonnement mais tiens à le reproduire ici afin que de plus déliés d’esprit puissent en tenir compte :
    « Last month I expressed concern about the potential confounding role of pain and fever medications to treat symptoms. I posited that such drugs could mask symptoms, leading to underdetection of covid-19 cases, possibly in greater numbers in people who received the vaccine in an effort to prevent or treat adverse events. However, it seems their potential to confound results was fairly limited: although the results indicate that these medicines were taken around 3–4 times more often in vaccine versus placebo recipients (at least for Pfizer’s vaccine—Moderna did not report as clearly), their use was presumably concentrated in the first week after vaccine use, taken to relieve post-injection local and systemic adverse events. But the cumulative incidence curves suggest a fairly constant rate of confirmed covid-19 cases over time, with symptom onset dates extending well beyond a week after dosing. »

    Ce paragraphe renvoie à un article précédent de Doshi, où il rappelait une recommandation de Johnson and Johnson :
    « “Following administration of Ad26.COV2.S, fever, muscle aches and headache appear to be more common in younger adults and can be severe. For this reason, we recommend you take a fever reducer or pain reliever if symptoms appear after receiving the vaccination, or upon your study doctor’s recommendation.”

    dans ce même article il était déjà question d’un possible biais introduit pas l’usage de pyrétiques : « If people in the vaccine arm took such medicines prophylactically, more often, or for a longer duration of time than those in the placebo arm, this could have led to greater suppression of covid-19 symptoms following SARS-CoV-2 infection in the vaccine arm, translating into a reduced likelihood of being suspected for covid-19, reduced likelihood of testing, and therefore reduced likelihood of meeting the primary endpoint. But in such a scenario, the effect was driven by the medicines, not the vaccine. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *