Un article paru dans le BMJ en mai 2017 montre que la prise d’un anti-inflammatoire non stéroïdien, AINS, qu’il soit un inhibiteur des cyclo-oxygénases de type 1 ou de type 2, à doses thérapeutiques, augmente le risque d’infarctus du myocarde de 25 à 60 % et ceci dès la première semaine de traitement. Les AINS pris en compte dans cet article sont le célécoxib, Célébrex*, l’ibuprofène, le diclofénac, le naproxène (nombreux génériques) et le rofécoxib, non commercialisé en France. Celui qui entraînerait le moins de risque d’infarctus du myocarde serait le célécoxib. Pour tous les AINS le risque augmente avec la dose.
L’augmentation du risque d’infarctus du myocarde par la prise d’un AINS est évidemment à prendre en compte et incite à y renoncer quand c’est possible. Tous les AINS, y compris le naproxène qui est considéré comme un des mieux tolérés sur le plan cardiovasculaire semblent concernés, voir ce qui est déjà dit dans Pharmacorama à propos du naproxène.
il serait dès lors judicieux de restreindre leur prescriptions.
C’est très dérangeant de voir une étude qui affirme le contraire de ce qui avait été publié jusque maintenant.
Voir Prescrie oct 2015 tome 35 N°384
Devant des études dont les conclusions sont diamétralement opposées, qui croire ?