Je suis déjà intervenu dans Pharmacorama à propos des biopsies si fréquemment pratiquées en cancérologie pour évoquer le danger de dissémination des cellules cancéreuses qu’elles pourraient provoquer. Je ne vais pas répéter ce que j’ai déjà dit et j’invite le lecteur à s’y reporter:
Biopsies en cancérologie, avril 2012
Ce qui m’incite à revenir sur ce sujet c’est l’apparition de techniques nouvelles permettant à partir d’un prélèvement de sang ou d’urine de dépister certains cancers et d’évaluer leur risque de dissémination. Je n’ai pas de compétence particulière concernant la validité de ces nouvelles méthodes, sans doute encore un peu balbutiantes, mais je n’ai pas de doute qu’à l’avenir elles pourront remplacer au moins partiellement de nombreuses biopsies.
Nous devons opter pour les méthodes d’exploration les moins invasives. J’ai du mal à penser que trifouiller avec une aiguille dans un tissu cancéreux pour en prélever de petits bouts ne puisse pas augmenter le risque de dissémination.