Beaucoup de médicaments antipsychotiques, appelés aussi neuroleptiques, ont en plus de leurs propriétés antidopaminergiques, d’autres propriétés, en particulier un effet anticholinergique, appelé aussi atropinique et antimuscarinique.
Une étude publiée dans Psychol Med en août 2016 montre que l’altération de tests cognitifs chez des schizophrènes traités au long cours par antipsychotiques n’est pas liée à la dose d’antipsychotique mesurée en équivalent chlorpromazine mais à l’importance de leur effet anticholinergique. Parmi les antipsychotiques, l’olanzapine a un effet atropinique mais la rispéridone, Risperdal*, l’halopéridol, Haldol*, et l’amisulpride, Solian*, n’en ont pas.
Ceci confirme l’idée qu’il faut éviter autant que possible la prescription répétée ou prolongée de médicaments à effet anticholinergique connu ou masqué notamment chez les personnes âgées chez lesquelles ils pourraient accélérer le déclin cognitif.