Des malades d’environ 70 ans, déjà traités par statines et dont l’espérance de vie était réduite pour diverses raisons à moins d’un an, ont été répartis en 2 groupes, l’un chez lequel le traitement par statines était poursuivi, l’autre chez lequel il a été arrêté. La mortalité dans les 60 jours suivants n’a pas été modifiée par l’arrêt des statines mais la qualité de vie a été meilleure dans le groupe chez lequel les statines étaient arrêtées.
Cette étude que les auteurs qualifient de pragmatique, publiée dans JAMA Intern Med en mars 2015, montre qu’il n’est pas nécessairement indispensable de poursuivre indéfiniment un traitement par statines.