Le RCP de la quétiapine, qui est un neuroleptique commercialisé sous le nom de Xéroquel*, cite parmi ses indications traitement adjuvant des épisodes dépressifs majeurs (en complément d’’un antidépresseur).
Les auteurs canadiens d’’un article publié dans le >BMJ du 4 mars 2015 s’interrogent sur le recours à la quétiapine dans le traitement des états dépressifs ne répondant pas au traitement par les antidépresseurs classiques. Ils soulignent notamment que la quétiapine peut entrainer une prise de poids, somnolence, des troubles métaboliques (élévation du cholestérol, des triglycérides et du glucose) et des troubles extrapyramidaux, sans améliorer la qualité de vie.
Lorsqu’un traitement bien suivi par un antidépresseur se révèle inefficace, les auteurs conseillent de remplacer l’antidépresseur utilisé par un autre et, si le trouble dépressif persiste, d’envisager l’adjonction de buspirone (qui n’est plus commercialisée en France que sous forme de 2 génériques) ou de lithium, de préférence à la quétiapine.
J’ajoute que la sismothérapie mérite d’’être envisagée dans ces cas particuliers !
Par ailleurs, un essai clinique récent montre que l’adjonction de méthylphénidate, Ritaline*, au citalopram utilisé comme antidépresseur, accélère et améliore l’effet antidépresseur.