Certains malades sous antivitamine K, AVK, (warfarine), nécessitent la mise en place chirurgicale d’un pacemaker ou d’un défibrillateur implantable. Cette mise en place, en dehors de toute urgence, est généralement faite après remplacement de l’AVK par l’héparine.
Une étude publiée dans le NEJM du 9 mai 2013 montre que la fréquence d’hématome autour du dispositif implanté a été de 3,5 % chez les malades chez qui le traitement par AVK a été maintenu et de 16 % chez les malades passés sous héparine.
Lors de la mise en place chirurgicale d’un dispositif de contrôle du rythme cardiaque le maintien des malades sous AVK est moins risqué que la substitution de l’AVK par l’héparine.
Pour informations générales, voir Coagulation.