Ulipristal dans les fibromes utérins

L’ulipristal est commercialisé en France sous le nom de Ellaone* avec l’indication contraception d’urgence dans les 5 jours qui suivent un rapport sexuel non protégé et en cas d’échec d’une méthode contraceptive. Voir ulipristal.

Un article paru dans le NEJM du 2 février 2012 montre que, chez des femmes présentant un fibrome utérin avec saignements vaginaux anormaux et une anémie, l’ulipristal à la dose de 5 mg et 10 mg par jour pendant trois mois avant l’intervention chirurgicale arrête chez la plupart d’entre elles les saignements anormaux en une dizaine de jours et réduit le volume des fibromes. Les effets indésirables les plus fréquemment observés au cours du traitement par l’ulipristal sont céphalées et tensions mammaires.

Un deuxième article paru dans le NEJM du 2 février 2012 montre que l’ulipristal à la dose de 5 ou 10 mg par jour pour traiter un fibrome utérin est aussi efficace que le leuprolide administré par voie intramusculaire à la dose de 3,75 mg par mois. L’ulipristal a entraîné moins de bouffées de chaleur que le leuprolide.

Le leuprolide est également appelé leuproréline ; c’est un nonapeptide analogue de la LH-RH. Il est commercialisé en France sous le nom de Enantone* LP et Eligard* (dosage plus élevé).

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