Dans un article paru dans le NEJM du 14 juillet 2011 des auteurs américains ont comparé chez des asthmatiques l’influence de 4 interventions sur le volume expiratoire maximum par seconde, VEMS, et sur l’amélioration ressentie par les malades ; les types d’intervention étaient une inhalation de salbutamol (albuterol aux USA), une inhalation d’un placebo, une séance d’acupuncture fictive et une absence d’intervention. Les résultats obtenus ont été les suivants : sur le VEMS seule l’inhalation de salbutamol a entraîné une augmentation significative, par contre sur l’impression clinique ressentie par les malades l’inhalation de salbutamol, l’inhalation d’un placebo, et l’acupuncture fictive ont apporté à peu près la même amélioration, nettement plus importante que l’absence d’intervention.
Ces réponses dissociées illustrent la complexité de l’effet placebo.
Remarque
Un éditorial du BMJ du 11 aout 2011 intitulé « Placebo by proxy » commente l’importance de l’effet placebo sur l’entourage du malade et ses répercussions. Sujet de réflexion.