Gonadotropine chorionique, notamment Pregnyl*, usage détourné pour traiter l’obésité

Pregnyl* et une spécialité pharmaceutique à base de gonadotrophine chorionique extraite d’urine de femmes enceintes, disponible dans de nombreux pays mais pas en France. Pour une mise au point sur les gonadotrophines, y compris la gonadotropine chorionique, voir ceci.

Une note du BMJ   du 21 mars 2011 attire l’attention sur l’usage détourné de Pregnyl* en Hollande où il est de plus en plus utilisé d’une manière illégale comme moyen de faire perdre du poids, c’est-à-dire comme médicament anti-obésité, ce qu’il n’est pas. Une analyse des données la littérature de 1995 a conclu que la gonadotropine chorionique humaine était inefficace dans le traitement de l’obésité ; depuis lors aucune étude n’a apporté la preuve du contraire.

Quand on regarde sur Internet gonadotropine chorionique et obésité, parfois appelé « Simeons therapy » on est frappé par le nombre de « vendeurs » vantant la gonadotropine chorionique pour réduire l’obésité, l’hormone étant selon les cas proposée par voie injectable, sous-cutanée, intramusculaire, par voie orale ou sublinguale. Il s’agit d’une affaire loufoque mais apparemment financièrement rentable.

Comment apprendre aux gens à ne pas se laisser piéger par ce type de tentations ?

Voir ce que sont les gonadotropines ou gonadotrophines.

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