Olaparib, inhibiteur de la PARP, nouvel anticancéreux ?

L’olaparib, molécule de synthèse, est classé parmi les inhibiteurs de la poly (ADP ribose) polymérase, PARP.

La poly (ADP ribose) polymérase est une enzyme qui a une multitude d’actions et intervient notamment dans la réparation du DNA. La résultante des multiples effets de la PARP peut être bénéfique mais est souvent néfaste et on tente de réduire ses effets par des inhibiteurs spécifiques. Les inhibiteurs de la PARP pourraient avoir diverses applications thérapeutiques mais, compte tenu de la complexité de leurs effets, on peut penser qu’ils seront d’abord testés dans des maladies à évolution fatale rapide échappant aux autres traitements.

L’olaparib est en cours d’essais cliniques dans le traitement de certains cancers, du sein, de l’ovaire, de la prostate… Un article paru dans le Lancet du 24 juillet 2010 rapporte les résultats d’un essai clinique testant les effets de l’olaparib, à la dose de 400 mg ou 100 mg par voie orale, 2 fois par jour, chez des femmes atteintes d’un cancer avancé du sein et ayant la mutation BRCA1 ou BRCA2. L’olaparib  a prolongé la durée de survie sans progression de la maladie. J’aurais aimé connaître la survie totale, c’est-à-dire  la mortalité toutes causes confondues en fonction du temps.

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