Le pasiréotide, SOM230, est un nouvel analogue de la somatostatine, un cyclohexapeptide, en cours d’études qui agit sur les différents sous-types de récepteurs (SST1, SST2, SST3 et SST5, pas SST4) de la somatostatine.
La stomatostatine est l’hormone qui physiologiquement inhibe la sécrétion de l’hormone de croissance, GH, voir ici. Il y a des analogues de la somatostatine, comme l’octréotide, Sandostatine*, et le lanréotide, Somatuline*, qui sont déjà utilisés en thérapeutique, notamment pour freiner la sécrétion de l’hormone de croissance en cas d’acromégalie.
Un article paru dans J Clin Endocrinol Met de juin 2010 rapporte les résultats d’une étude clinique de phase 2 comparant l’efficacité biologique (réduction de la sécrétion de GH) du pasiréotide à celle de l’octréotide. Dans les conditions d’administration utilisées le pasiréotide apparaît un peu plus efficace que l’octréotide mais il faut attendre les résultats des essais de phase 3 pour en avoir une idée plus précise.
Les récepteurs de la somatostatine sont aussi présents dans des adénomes hypophysaires sécrétant l’ACTH et dans des tumeurs gastro-intestinales ; leur stimulation par un somatostatinomimétique activant divers sous-types de récepteurs peut freiner leur développement.