L’Afssaps, dans une lettre de décembre 2007, apporte de nombreuses restrictions à la prescription de piroxicam, Feldène* et autres Brexin*, Cycladol*, Proxalyoc*… Plutôt que de rappeler les restrictions de prescription et les précautions d’emploi du piroxicam, dans la mesure où il existe d’autres AINS, il semble que le plus simple pour les médecins est de cesser de le prescrire, du moins aux malades qui ne le réclament pas.
Si on regarde en arrière, force est de constater que l’on peut imposer un produit en argumentant sur sa nouveauté (« oxicam ») alors que ses propriétés pharmacologiques ne sont pas meilleures que celles des autres AINS et que très vite ses effets indésirables particuliers ont été mis en évidence.
L’autre « oxicam » commercialisé, le ténoxicam, Tilcotil* semble plus discret et n’avoir pas fait l’objet des mêmes restrictions.
Rappelons que le nimésulide, Nexen*, autre AINS, fait aussi l’objet de restrictions de prescription, voir ce que nous en avons dit en 2007 et 2002.