Dans le NEJM du 17 mars 2005, E.W. Boyer et M. Shannon de Boston font le point sur le syndrome sérotoninergique (serotonin syndrome).
Ils en rappellent les principales manifestations : tremblements, akathisie (impossibilité de rester immobile), hyperréflexie, contractions musculaires spontanées, diarrhée, tachycardie , instabilité tensionnelle, agitation, sueurs, mydriase, hyperthermie…
Ils citent les médicaments le plus souvent responsables de ce syndrome, un certain nombre d’entre eux sont indiqués ici : les sérotoninomimétiques directs et indirects .
Ils évoquent le diagnostic différentiel entre le syndrome sérotoninergique, le syndrome anticholinergique (atropinique), le syndrome malin des neuroleptiques et l’hyperthermie maligne des anesthésiques volatils.
Ils indiquent les diverses possibilités de traitement dont l’utilisation de la cyproheptadine, Périactine*.
Le but de cette analyse est de rappeler l’existence de ce syndrome pour en faire si possible le diagnostic aux premiers symptômes où l’arrêt des médicaments en cause ou la diminution de leur posologie peut suffire pour éviter l’aggravation qui nécessite une hospitalisation. Je conseille aux médecins concernés par ce syndrome la lecture in extenso de l’article analysé.