Le New England journal of Medicine du 12 janvier 2006 rapporte une observation originale: une détresse respiratoire qui s’est installée progressivement, en une dizaine de jours, chez une femme de 30 ans jusque là parfaitement bien portante mais qui venait de se faire injecter (certes par une personne non qualifiée… mais) des silicones dans les fesses pour améliorer leur galbe.
Elle a dû être intubée et un ensemble d’examens cliniques, radiologiques et biologiques, dont une biopsie qui a mis en évidence la présence de silicones, a permis de faire le diagnostic de pneumopathie aux silicones.
Le traitement a consisté à administrer de la méthyl-prednisolone (Solu-Médrol* en France) par voie intraveineuse, 250 mg quatre fois par jour. La malade a été désintubée au bout de de7 jours.
Silicone Pneumonitis after a Cosmetic Augmentation Procedure.
Quelques observations décrivant ce type de pneumopathies ont déjà été signalées dans la littérature. Il est bon de se souvenir de leur existence pour tenter de les éviter et en faire le diagnostic quand elles surviennent.