Nouvelles drogues : la benzylpipérazine et autres dérivés pipéraziniques

Dans le Lancet du 28 avril 2007, des auteurs anglais, David M Wood et collaborateurs, décrivent une intoxication par la 1-benzylpipérazine chez une jeune fille de 18 ans, « Collapse, reported seizure-and an unexpected pill ». La prise de comprimés contenant de la benbylpipérazine comme « drogue récréative » a entraîné un collapsus et des convulsions puis agitation, dilatation des pupilles, tachycardie et élévation de la pression artérielle. Hospitalisée, elle a été traitée par benzodiazépine et tout est rentré dans l’ordre en moins de 12 heures.

Dans la même revue, un auteur allemand, Roland F Staack, apporte quelques précisions sur la pharmacologie et la toxicologie des dérivés pipéraziniques dans un commentaire intitulé « Piperazine designer drugs of abuse ».

La benzylpipérazine a une structure chimique et des propriétés pharmacologiques qui ressemblent beaucoup à celles de l’amphétamine. Je renvoie à ce qui est déjà dit dans Pharmacorama sur l’amphétamine.

La benzylpipérazine et d’autres dérivés de la pipérazine, parfois appelés «pep pills» sont à classer parmi les drogues de synthèse ; elles sont connues depuis longtemps mais leur utilisation qui est illicite et dangereuse s’étend depuis quelques années.

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