Traitement antirétroviral discontinu – à éviter

Lorsque qu’un traitement lourd, ayant des effets indésirables fréquents, doit être pris au long court, ce qui est le cas du traitement antirétroviral, on peut être tenté de le suspendre au moins transitoirement.

Une étude parue dans le NEJM du 30 novembre 2006 a comparé chez plus de 5000 malades infectés par le VIH l’efficacité et la tolérance du traitement antirétroviral soit en traitement continu classique, soit en traitement discontinu, intermittent, mis en route et arrêté en fonction du nombre de cellules CD4+.

Résultat : le traitement discontinu a été nettement moins efficace (infections opportunistes et mortalité augmentées) que le traitement continu classique sans pour autant améliorer la tolérance.

Le traitement antirétroviral continu doit donc rester la règle.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *