Chez des femmes ménopausées de 50 à 79 ans enrôlées dans l’étude WHI,Women’s Health Initiative, des modifications de l’alimentation consistant en une diminution de l’apport des graisses en général et une augmentation de l’apport de fruits, de légumes et de céréales n’a pas diminué d’une façon statistiquement significative le risque de maladies cardio-vasculaires ni le risque de cancer colorectal ni le risque de cancer du sein, même si une tendance à la réduction peut être notée ici ou là. Ces résultats ont été publiés dans trois articles parus dans le JAMA 8 février 2006 :
- Low-Fat Dietary Pattern and Risk of Cardiovascular Disease
- Low-Fat Dietary Pattern and Risk of Invasive Breast Cancer
- Low-Fat Dietary Pattern and Risk of Colorectal Cancer
Les modifications alimentaires portant sur de nombreux paramètres sont difficiles à évaluer et leurs éventuelles conséquences sur la santé encore moins évidentes. Ce type de résultats pourrait inciter à une certaine liberté dans le suivi de régimes à visée préventive.