Un article d’auteurs appartenant majoritairement à l’Université de Copenhague et à l’Université de Rennes publié dans le PNAS, Proceedings of the National Academy of Sciences, montre que la prise d’ibuprofène à dose élevée, 600 mg 2 fois par jour, pendant 15 jours est susceptible d’entraîner chez des jeunes hommes bien portants un état d’hypogonadisme compensé avec diminution du rapport testostérone libre sur LH, luteinizing hormone.
Par ailleurs, les auteurs ont montré que l’ibuprofène pouvait inhiber certaines étapes de la stéroîdogénèse.
Les auteurs ne précisent pas clairement si cet effet hormonal de l’ibuprofène est propre à l’ibuprofène ou commun à l’ensemble des AINS, anti-inflammatoires non stéroïdiens.
En pratique, il faut tenir compte de cette information et ne pas « forcer » sur la prescription d’AINS d’autant que leur efficacité pour traiter les ennuis qui surviennent chez les athlètes n’est guère supérieure à celle du placebo.