Une étude publiée dans The American Journal of Psychiatry le 17 novembre 2017 montre que chez les femmes utilisant une contraception hormonale comparativement à celles qui n’en ont jamais utilisé, le risque de tentatives de suicide et de suicides « réussis » est globalement doublé, qu’il s’agisse de contraceptifs oraux combinés, de progestatifs seuls, en dispositif vaginal, ou en patch.
Faut-il restreindre la contraception hormonale chez les femmes à tendance dépressive?
La revue citée incite à penser que cette étude s’est déroulée conformément à la rigueur méthodologique requise pour de telles études, ainsi il va de soi que ce résultats doit inciter à la prudence quant à la prescription d’une contraception hormonale chez une femme à profil dépressif.