Un article publié dans leJAMA compare chez des personnes âgées de 75 ans et plus, relativement bien portantes, sans maladie particulière, notamment sans diabète, un traitement intensif visant à obtenir une pression artérielle systolique inférieure à 120 mm Hg versus un traitement standard visant à atteindre une tension artérielle inférieure à 140 mm Hg. En pratique, la pression artérielle systolique moyenne atteinte était en moyenne de 123 mm Hg dans le groupe traitement intensif et de 135 mm Hg dans le groupe traitement standard. La pression artérielle diastolique moyenne atteinte était de 62 mm Hg dans le groupe traitement intensif et de 67 mm Hg dans le groupe traitement standard.
Les résultats cliniques obtenus sont indiscutablement en faveur du traitement intensif: la survenue d’accidents cardio-vasculaires mortels et non mortels ainsi que la mortalité toutes causes confondues ont été réduits de plus de 30 % dans le groupe traitement intensif par rapport au groupe traitement standard.
Ces résultats en faveur d’une tension artérielle inférieure à 130 mm Hg sont évidemment à prendre en compte mais on peut se demander quand même s’il n’y a pas eu quelques biais dans le déroulement de l’étude.