Le mirabégron, Mirabegron, est commercialisé aux USA depuis 2012, voir ici.
Le mirabégron est actuellement commercialisé en France sous le nom de Betmiga*, comprimés à libération prolongée de 25 et 50 mg, avec l’indication: « Traitement symptomatique de l’impériosité urinaire et de la pollakiurie et/ou de l’incontinence urinaire par impériosité pouvant survenir chez les patients adultes présentant un syndrome d’hyperactivité vésicale ».
Les effets indésirables les plus fréquents du mirabegron sont tachycardie et palpitations. Il peut augmenter la pression artérielle. Des interactions avec divers médicaments sont possibles. Voir le RCP de Betmiga*.
Le mirabegron n’est pas actuellement remboursé par la Sécurité Sociale. Son ASMR est inexistante, absence d’amélioration du service médical rendu. Il faut cependant rappeler que les autres médicaments ayant les mêmes indications que le mirabegron sont des atropiniques, cholinolytiques, ayant des effets indésirables et des contre-indications qui pourraient dans certains cas faire préférer le mirabegron.
Le mirabegron est un des premiers médicaments à être commercialisés comme agoniste des récepteurs adrénergiques bêta-3. On parle depuis longtemps des récepteurs bêta-3 mais leur distribution tissulaire et les effets de leur stimulation chez l’homme restent mal précisés; on a envisagé leur utilisation dans le traitement de l’obésité en raison de leur action lipolytique.
Les autres médicaments utilisés dans les mêmes indications que le mirabegron sont des anticholinergiques, atropiniques, toltérodine, Détrusitol*, fésotérodine, Toviaz*, solifénacine, Vésicare*, Trospium, Ceris* et un peu à part, l’oxybutinine, Ditropan*.
