Des auteurs américains, dans un article publié dans le JAMA du 2 février 2016, ont étudié chez des personnes décédées, en moyenne à l’âge de 90 ans, leur consommation de poissons dans les 4 années précédant leur mort et la concentration dans le cerveau de mercure et de marqueurs anatomo-pathologiques de démence.
La concentration de mercure dans le cerveau s’est élevée avec la consommation de poissons mais sans entraîner d’ augmentation des marqueurs de démence.
La consommation de poissons, malgré l’augmentation du mercure dans le cerveau, a réduit l’importance des marqueurs anatomo-pathologiques de démence mais seulement chez les porteurs de l’apolipoprotéine E type 4 allèle, APOE 4, qui est un facteur de risque d’apparition d’une maladie d’Alzheimer.
La consommation de poissons augmente la concentration de mercure dans le cerveau sans augmenter l’importance des marqueurs anatomo-pathologiques de démence.
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