Olanzapine retard injectable, danger ?

La FDA en juin 2013 a publié une note concernant le décès de 2 malades dans les 3 ou 4 jours suivant une injection intramusculaire d’olanzapine (Zyprexa Relprew*, pamoate d’olanzapine), c’est-à-dire au delà des 3 heures post-injection où une surveillance particulière est demandée. Ils avaient une concentration extrêmement élevée d’olanzapine dans le sang bien qu’ayant reçu la dose appropriée, conforme aux recommandations.

J’ai voulu savoir ce que l’on trouvait sur la nouvelle base de données sur les médicaments de l’ANSM, medicaments.gouv.fr, en tapant olanzapine.

Pour olanzapine, on trouve « 100 médicaments répondent à vos critères ». Parmi les 100 noms on trouve Zypadhera*, pamoate d’olanzapine, injectable à libération prolongée, avec 3 RCP pour 3 dosages, chaque RCP comportant une demande de surveillance de 3 heures post-injection mais qui est perdue au milieu du RCP et un peu plus loin on parle du « syndrome post-injection », comme si c’était quelque chose de normal d’avoir des ennuis après une injection alors qu’il s’agit d’effets indésirables graves. 

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