Les relations entre la consommation d’acides gras oméga-3 et l’état de santé ont été largement étudiées sans toutefois toujours aboutir à des conclusions claires. Voir cet article et cet autre.
- Cancer de la prostate
Dans un travail publié dans le JNCI de juillet 2013 les auteurs ont étudié les relations entre les concentrations d’acides gras dans le plasma et la fréquence et la gravité des cancers de la prostate.
Les auteurs ont trouvé que le risque de cancer de la prostate était de 40 % plus élevé chez les personnes qui avaient le plus (quartile le plus élevé) d’acides gras oméga-3 dans leur plasma (acide eicosapentaénoïque, acide aicosapentaénoïque, acide docosahexénoïque). Par contre une concentration élevée d’acide linoléique, acide oméga 6, était corrélée à une diminution du risque de cancer de la prostate. Les personnes qui avaient la concentration plasmatique la plus élevée en acides gras oméga-3 en consommaient-ils davantage que les autres ? - Cancer du sein
Une méta-analyse publiée dans le BMJ le 27 juin 2013 reprend 21 publications et conclut que la consommation élevée d’acides gras oméga-3 d’origine marine réduit l’incidence des cancers du sein de près de 14 %.
La consommation d’aliments est extrêmement variée et variable, notamment en ce qui concerne les lipides, et il est difficile d’établir des relations indubitables entre la consommation d’un aliment donné et l’incidence de telle ou telle maladie et l’incidence sur l’état de santé global.
Que conclure ? Chez les personnes ayant un cancer de la prostate, il est peut-être préférable d’éviter, jusqu’à preuve du contraire, la supplémentation en acides gras oméga-3.