Des auteurs hollandais, dans une étude clinique publiée dans Journal American Geriatrics Society en novembre 2012 (ou voir PubMed), qui ont suivi des personnes âgées de 85 à 90 ans, aboutissent à la conclusion que le déclin physique et cognitif est moindre chez les personnes qui ont une tension artérielle systolique élevée. Ces résultats ont été plus nets chez les personnes au départ les moins valides, qu’elles soient ou non traitées par des antihypertenseurs.
Ce résultat montrant qu’une tension artérielle relativement élevée est associée à un moindre déclin physique et cognitif chez certaines personnes de plus de 85 ans mérite attention même s’il est difficile d’en tirer pour une personne donnée des consignes thérapeutiques.
Il est à noter que la quasi-totalité des études concernant l’hypertension artérielle et son traitement ont testé les accidents coronariens et les accidents vasculaires cérébraux mais peu d’études le déclin cognitif et la qualité de vie.