L’action anti-ostéoporotique que l’acide zolédronique a été étudiée essentiellement chez la femme ménopausée. L’acide zolédronique est commercialisé en France sous le nom de Aclasta*, solution à 5 mg pour perfusion intraveineuse, et Zometa*, solution à 4 mg pour injection intraveineuse, voir bisphosphonates.
Un article publié dans le NEJM du 1er novembre 2012 rapporte les résultats d’un essai clinique de l’acide zolédronique contre placebo chez des hommes de 50 à 85 ans atteints d’ostéoporose. L’acide zolédronique été administré en perfusion à la dose de 5 mg en début d’étude et un an plus tard, les malades ont été suivi pendant deux ans.
Au bout de deux ans la fréquence des fractures vertébrales radiologiques (qui sont appelées morphométriques dans la publication) a été de 1.6 % dans le groupe acide zolédronique et de 4.9 % dans le groupe placebo, différence statistiquement significative. Mais la fréquence des fractures vertébrales et non vertébrales avec manifestations cliniques n’a pas été statistiquement différente dans les deux groupes.
Les effets indésirables, pyrexies, myalgies, arthralgies, douleurs lombaires et céphalées ont été manifestement plus fréquentes dans le groupe acide zolédronique. L’infarctus du myocarde a été plus fréquent dans le groupe acide zolédronique.