Un fait particulier, une anomalie, une erreur de manipulation, attire l’attention et conduit à une découverte importante. Une hypothèse erronée peut se révéler très féconde et ce que l’on trouve être mieux que ce que l’on cherchait (mais généralement c’est l’inverse!). Il faut insister sur le fait que « Le hasard ne favorise que les esprits préparés », selon l’expression de Pasteur.
Nous donnons un certain nombre d’exemples de médicaments originaux dont la découverte a reposé au moins partiellement sur un hasard heureux. Parmi les médicaments psychotropes on peut citer la chlorpromazine, l’imipramine, les benzodiazépines, l’acide valproïque et le lithium ; parmi les antinéoplasiques, les agents alkylants, les extraits de pervenche et les complexes de platine ; parmi les anti-infectieux la pénicilline et l’isoniazide. Et on peut en citer d’autres comme la clonidine, la warfarine ou coumadine et le sildénafil..
L’idée dominante qui se dégage des exemples cités est que beaucoup de découvertes importantes ne résultent pas d’une recherche linéaire programmée mais de circonstances non prévues. Cependant tous ceux qui ont bénéficié du coup de baguette de la sérendipité étaient compétents dans leur domaine et directement ou indirectement impliqués dans la recherche ; ils avaient « un esprit préparé ».
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