D’après un essai clinique publié dans The American Journal of Psychiatry en Aout 2012, la metformine administrée à la dose de 1000 mg par jour à des jeunes femmes de 18 à 40 ans traitées par des antipsychotiques pour un premier épisode de schizophrénie a, par rapport au placebo, considérablement réduit la fréquence des aménorrhées, la prise de poids et l’augmentation de l’indice de masse corporelle, l’insulinorésistance et des anomalies hormonales concernant la prolactine et la LH notamment.
Cet essai clinique n’a duré que 6 mois et n’a concerné que 84 femmes réparties en 2 groupes, metformine ou placebo et il est sans doute prématuré d’en tirer des conclusions définitives mais il mérite réflexion car pouvoir réduire certains effets indésirables des antipsychotiques constituerait un progrès considérable.