Une revue des données de la littérature, incorporant des méta-analyses, publiée dans le BMJ du 11 juillet 2012 aboutit à la conclusion que le risque de pneumonie est réduit chez les malades traités par les IEC, inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, comparativement aux malades non traités ou traités par les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine, ou -sartan (ARA, en anglais ARB, Angiotensin Receptor Blockers).
Les auteurs de l’article tendent à attribuer cet effet bénéfique des IEC sur le risque de pneumonie au fait qu’ils provoquent de la toux qui « chasserait » les microbes mais cette explication semble quand même un peu courte.
Quoi qu’il en soit, il apparaît plus souhaitable de débuter un traitement par les IEC plutôt que par les ARA, voir ce texte.