Le syndrome de la vessie hyperactive est caractérisé par des troubles urinaires, notamment par un besoin impérieux d’uriner la vessie n’étant pas pleine, avec souvent incontinence, et ceci en absence d’infection urinaire.
Une mise au point publiée le 17 avril 2012 dans le BMJ concerne la prise en charge (traduction de management) du syndrome de la vessie hyperactive. Elle envisage diverses interventions non médicamenteuses mais nous n’en retiendrons que ce qui concerne les médicaments. Les diurétiques, en augmentant la diurèse, peuvent aggraver les symptômes et les antagonistes adrénergiques alpha-1, les alpha-1 bloqueurs, peuvent aggraver l’incontinence en entraînant une relaxation du col vésical. La caféine et l’alcool qui augmentent la diurèse peuvent majorer les symptômes.
Les médicaments utilisés dans le traitement de la vessie hyperactive sont les atropiniques, appelés aussi antimuscariniques et anticholinergiques : oxybutinine, Ditropan*, trospium, Ceris*, solifénacine, Vésicare*, toltérodine, Détrusitol*. Les effets indésirables les plus fréquents des antimuscariniques sont la sécheresse de la bouche et la constipation.
Enfin le recours à la toxine botulique peut être envisagé dans des cas particuliers.
Pour plus d’informations, voir Atropine et Atropiniques.