L’utilisation prolongée d’inhibiteurs de la pompe à protons, IPP, les prazoles, a augmenté chez des femmes ménopausées le risque de fractures de hanche de 30 % et plus, essentiellement chez celles qui fumaient, selon un article paru dans le BMJ du 30 janvier 2012.
Les auteurs expliquent leurs résultats par le fait que les IPP tendent à réduire l’absorption intestinale de calcium par suppression de la sécrétion gastrique acide. L’usage du tabac aurait le même effet.
Cette augmentation du risque de fracture liée à la prise prolongée d’IPP a été signalée dans la plupart des études, elle n’est pas suffisante pour écarter leur prescription