Un article paru dans le British Journal of Psychiatry de janvier 2012 montre que plus de 10 % des malades chez lesquels un état dépressif majeur de type unipolaire avait été diagnostiqué et qui ne répondait pas à un traitement antidépresseur bien mené, avaient en réalité un trouble bipolaire sous-jacent qui n’a été reconnu qu’au bout de 2 à 3 ans.
Ces résultats doivent inciter les médecins lorsqu’ils sont placés devant des troubles dépressifs résistant au traitement antidépresseur à envisager l’existence d’un trouble bipolaire masqué et à adapter le traitement en fonction de cette probabilité.
Voir lithium.