Novartis a annoncé le 20 décembre 2011 l’arrêt prématuré d’un essai clinique appelé ALTITUDE dans lequel l‘aliskiren, Rasilez*, Tekturna* était administré comparativement à un placebo en complément d’un traitement antihypertenseur comprenant un inhibiteur de l’enzyme de conversion, IEC, ou un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine 2, chez des malades diabétiques avec insuffisance rénale. Cet arrêt prématuré a été décidé parce qu’au bout de 18 mois à 2 ans il y avait dans le groupe aliskiren plus d’accidents vasculaires cérébraux, de complications rénales, d’hyperkaliémie et d’hypotensions que dans le groupe placebo.
On ne sait pas dans quelle mesure ces résultats négatifs observés chez des diabétiques avec insuffisance rénale sont extrapolables à d’autres situations cliniques mais ils incitent à une certaine défiance vis-à-vis de l’aliskiren.
Pour plus d’information, voir aliskiren.