Les contraceptifs oraux sont connus pour augmenter le risque thrombo-embolique et il existe des contre-indications à leur utilisation.
Mais il existe des différences entre les divers contraceptifs estro-progestatifs. On a d’abord porté l’attention sur les éthinylestradiol et réduit les doses pour aboutir aux pilules dites minidosées. Et puis on s’est aperçu que les progestatifs intervenaient aussi.
Deux articles publiés dans le BMJ du 21 avril 2011, 1 et 2, montrent que le risque thrombo-embolique veineux est deux fois plus élevé avec la drospirénone qu’avec le lévonorgestrel. La drospirénone est présente dans Jasmine*, Convuline*, Jasminelle*, Belanette*, Jasminellecontinu* et Yaz*. Le lévonorgestrel est présent dans une douzaine de spécialités.
L’Afssaps a publié le 14 novembre 2011 une lettre rappelant les données publiées dans le BMJ ainsi qu’une Classification des contraceptifs oraux, avec classement en générations, ce qui me paraît discutable car on peut avoir tendance à penser que la quatrième génération est meilleure que les précédentes, ce qui n’est pas nécessairement vrai, et d’autre part classer la chlormadinone en quatrième génération est un peu paradoxal puisqu’il s’agit d’un des premiers progestatifs de synthèse.
En pratique chez les femmes présentant des risques de troubles veineux, préférer pour assurer une contraception par voie orale les préparations à base de lévonorgestrel.
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