Une méta-analyse parue dans le JAMA du 15 juin 2011 montre que chez les adultes et les personnes âgées l’incidence du diabète de type 2, des accidents cardio-vasculaires et de la mortalité toutes causes confondues est d’autant plus élevée qu’ils passent plus de temps devant leur télévision.
Mais le fait de beaucoup regarder la télévision va de pair avec une alimentation excessive ou déséquilibrée et une tendance à grignoter et une moindre activité physique ; les auteurs essaient bien sûr de dissocier l’influence de ces facteurs confondants par des ajustements statistiques mais ceci n’est pas facile. Chez les enfants, les choses sont plus claires, il y a un lien entre l’augmentation de l’indice de masse corporelle et le temps passé devant la télévision.
L’interprétation de ce type d’étude, qu’il s’agisse de télévision ou de médicaments, est difficile, notamment chez les personnes âgées à mobilité restreinte et il n’est pas sûr qu’une réduction importante de la « dose » de télévision aurait des effets bénéfiques « statistiquement significatifs » !