Selon un article du NEJM, dans le traitement du cancer du sein triple négatif (récepteurs aux estrogènes négatif, récepteurs à la progestérone négatif, HER2 négatif, HRE = human growth factor receptor), l’adjonction d’iniparib versus placebo au traitement par gemcitabine plus carboplatine a augmenté la durée médiane de survie de 7,7 mois à 12,3 mois, différence statistiquement significative.
L’éditorial accompagnant cet article attire l’attention sur certaines « faiblesses » de cet essai clinique de phase 2, on verra si l’essai de phase 3 en cours confirmera ou non les précédents résultats.
L’iniparib est une molécule de synthèse de faible poids moléculaire qui inhibe la PARP ou poly (adénosine diphosphate-ribose) polymérase, enzyme qui intervient dans la réparation du DNA lésé.