La possibilité d’apparition d’une addiction au jeu (pathological gambling) et d’autres addictions chez les malades traités par des agonistes dopaminergiques a été signalée dans Pharmacorama en début 2009 à la suite de l’intervention d’un parkinsonien.
Des articles récents, voir 1, 2 et 3, confirment l’existence d’addictions, comportements compulsifs aux jeux, aux achats, à la sexualité (hypersexualité) … chez les malades traités par les agonistes dopaminergiques pour maladie de Parkinson ou du syndrome des jambes sans repos et montrent de plus que leur fréquence est élevée.
Il est donc nécessaire que les médecins soient attentifs à ces diverses addictions induites par des médicaments.
Pour en savoir plus sur les agonistes dopaminergiques, voir ici.
A noter un article d’auteurs marseillais qui montre que l’antipsychotique aripiprazole, Abilify*, qui a une activité agoniste partielle sur des récepteurs dopaminergiques, pourrait être à l’origine de troubles comportementaux de type addictif.
Connait-on la fréquence des achats et dépenses compulsives des le cas d’un tt par Mdopar et Azylect ? Y-a-t-il un effet-dose? existe-t-il une sensibilité particulière selon l’âge? Existe-t-il une susceptibilité particulière selon chacun des produits dopaminergiques ?