Un article d’auteurs français paru dans le BMJ en novembre 2010 étudie chez des personnes ayant fait un infarctus ou un accident vasculaire cérébral les effets d’une supplémentation en vitamines (5-méthyltétrahydrofolate, 560 microgrammes, vitamine-B6, 3 mg et vitamine B12, 20 microgrammes) et d’autre part une supplémentation en acides oméga-3 (acide eicosapentaénoïque plus acide docosohexaénoïque, 600 mg) sur la survenue d’autres accidents cardiovasculaires. La supplémentation vitaminique, bien qu’abaissant l’homocystéinémie, ne protège pas contre les accidents cardiovasculaires (la mortalité totale semblerait même augmentée). La supplémention en acides oméga-3 a été sans effet.
Les auteurs concluent qu’il n’y a pas de justification pour recourir à la supplémentation en vitamines (acide folique, Vitamine B6 et vitamine B12) ou en acides gras oméga-3 chez des personnes ayant fait un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral ischémique.
Voir les autres articles sur les acides gras oméga-3, vitamines et homocystéine.