Une lettre parue dans le BMJ rappelle que les opioïdes, c’est-à-dire les morphiniques naturels ou de synthèse, peuvent induire un hypogonadisme avec diminution de la gonadoréline, de la LH et de la FSH et des hormones sexuelles, notamment la testostérone. Ces modifications sont plus marquées chez l’homme que chez la femme ; chez l’homme il y a dysfonction érectile et diminution de la libido ; chez la femme troubles des règles, bouffées de chaleur.
Compte tenu de la large utilisation de la morphine et des morphiniques en thérapeutique et en tant que drogues, il me parait souhaitable d’avoir présent à l’esprit ces effets indésirables endocriniens qui peuvent être améliorés par un apport de testostérone chez l’homme et d’un estrogène + progestatif chez la femme.