La déficience en testostérone chez l’homme avançant en âge se traduit par diverses manifestations cliniques et biologiques souvent difficiles à différencier des effets de l’âge ; un article paru dans le NEJM du 8 juillet 2010 fait le point sur cette question.
Un autre article paru dans le même journal rapporte les effets indésirables observés chez des hommes de plus de 65 ans ayant une testostéronémie basse, traités pendant 6 mois par un gel de testostérone, 100 mg pour 10 g de gel, comparativement au placebo ; la dose à appliquer était adaptée en fonction de la remontée de la testostéronémie. Les troubles cardiovasculaires de divers types ont été 5 fois plus fréquents dans le groupe traité par testostérone que dans le groupe témoin. La courte période d’observation ne permettait pas de détecter les effets prostatiques à long terme.
Même si l’apport de testostérone augmente la force musculaire, les effets indésirables cardiovasculaires incitent à modérer son usage.
Pour en savoir plus, voir Androgènes.