Le National Institute of Health, NIH, a publié à la date 28 avril 2010, un document d’une douzaine de pages concernant la prévention de la maladie d’Alzheimer et du déclin cognitif, « Preventing Alzheimer’s disease and cognitive decline ».
En un mot, ce document montre que nous ne connaissons pas à l’heure actuelle de moyens ayant fait la preuve de leur efficacité pour retarder l’apparition ou freiner l’aggravation de la maladie d’Alzheimer. Parmi les facteurs susceptibles d’avoir un certain effet bénéfique on peut citer les acides gras oméga-3, le maintien d’une activité physique et des activités de loisirs, et peut-être une consommation modérée d’alcool. Parmi les facteurs susceptibles d’avoir un effet délétère, on peut citer l’utilisation de certains anti-inflammatoires comme le rofécoxib (ancien Vioxx*), le célécoxib et le naproxène. Selon ce document, il n’y a pas de données suffisantes prouvant l’efficacité des anticholinestérasiques et de la mémantine.
Au total, un diagnostic précoce de la maladie d’Alzeihmer n’a guère d’intérêt puisqu’on n’a pas les moyens d’en modifier l’évolution. Les médicaments qui ont été considérés comme efficaces dans des études de courte durée, les anticholinestérasiques et la mémantine, ont à long terme une efficacité très modeste, divers effets indésirables et sont coûteux.
Remarque
Santé Canada a signalé le 30/04/2010 des effets indésirables graves survenus lors de l’utilisation de Exelon* Patch (rivastigmine).