Une étude appelée ACCORD, parue dans le NEJM, mars 2010, compare l’efficacité de 2 traitements antihypertenseurs, l’un standard visant à obtenir une pression artérielle systolique inférieure à 140 mm de mercure en recourant en moyenne à deux antihypertenseurs et l’autre intensif visant à obtenir une pression artérielle systolique inférieure à 120 mm de mercure en recourant le plus souvent à plus de trois antihypertenseurs et à posologie plus élevée.
Les deux types de traitement ont donné des résultats sensiblement identiques sur la mortalité toutes causes confondues et sur la fréquence des accidents cardio-vasculaires mais il y a eu davantage d’effets indésirables dans le groupe traité intensivement.
Ces résultats incitent à traiter l’hypertension artérielle des diabétiques de manière à aboutir à une pression artérielle systolique inférieure à 140 mm de mercure, en général avec 2 médicaments de classes différentes, sans chercher à descendre au-dessous de 120 mm de mercure moyennant un traitement plus lourd.
Par ailleurs il a été montré qu’un traitement intensif pour réduire l’hyperglycémie avait plus d’inconvénients que d’avantages comparativement à un traitement standard.