La fibrillation auriculaire est un des troubles du rythme cardiaque le plus fréquent. La consommation de poisson riche en acides gras oméga-3 pourrait réduire sa fréquence.
Les auteurs finlandais, dans une étude parue dans Circulation du 8 décembre 2009, ont mesuré la concentration d’acides gras oméga-3, acide eicosapentaénoïque, EPA, acide docosapentaénoique, DPA, et docosahexaénoïque, DHA, dans le sang de plus de deux mille personnes d’une cinquantaine d’années et les ont suivies pendant plus de 17 ans en notant la fréquence de leurs hospitalisations pour fibrillation auriculaire. Ils ont classé les malades en quartiles selon la concentration en acides gras oméga-3, EPA, DPA et DHA et ont constaté que le risque de fibrillation auriculaire était réduit d’environ 30 % dans le quartile qui avait la concentration la plus élevée par rapport au quartile qui avait la concentration la plus faible.
De telles études peuvent évidemment comporter de nombreux biais mais il est difficile de ne pas en tenir compte. On peut considérer que le fait d’avoir une concentration élevée d’EPA et de DHA dans le sang aurait un effet protecteur contre la fibrillation auriculaire.