Une méta-analyse publiée dans le JAMA du 6 janvier 2010 et intitulée « Antidetressant drug effects and depression severity » aboutit à la conclusion que l’effet des antidépresseurs est d’autant plus important que la dépression est sévère (score supérieur à 25 dans l’échelle de Hamilton), et qu’il est faible, se confondant avec celui du placebo, dans les dépressions « légères ».
Cette faible efficacité des antidépresseurs dans les dépressions que j’appelle « légères » (avec toute l’imprécision de ce terme et la complexité de chaque cas) ne simplifie pas la prise en charge des dépressions: on peut être réticent à prescrire des antidépresseurs mais il est bon de leur trouver des substituts, ce qui est plus compliqué que d’écrire le nom d’un antidépresseur sur une ordonnance.