Le BMJ du 12 janvier 2010 publie une méta-analyse appelée Dipart concernant la prévention des fractures par une supplémentation en vitamine D avec ou sans calcium; elle est faite à partir de 7 essais cliniques rassemblant 68 500 personnes.
Cette méta-analyse aboutit à la conclusion que la vitamine D seule ne réduit pas le risque de fractures mais l’association vitamine D plus calcium le réduit. Ce résultat conforte le recours à des spécialités pharmaceutiques contenant 500 ou 600 mg de calcium et 400 unités internationales, soit 10 µg, de vitamine D, le plus souvent la D3 ou cholécalciférol. On peut considérer que les résultats de l’étude française, menée chez la femme en 1992, restent valables.
En réalité, sur un sujet aussi commun que la prévention de risque de fractures par le calcium et la vitamine D chez les personnes âgées de plus de 65 ans, les données de la littérature sont complexes et parfois contradictoires en fonction des paramètres considérés : totalité des fractures, fractures de hanche, fractures vertébrales, femmes ou hommes, doses de médicaments…
Par ailleurs, il faut souligner que la plupart des études faites jusqu’à présent n’ont pas pris en compte l’existence ou non d’une déficience en vitamine D ; si une déficience en vitamine, affirmée par un dosage sanguin, existe, les doses de vitamine D nécessaires pour corriger la déficience sont notablement plus élevées que les 10 ou 20 microgrammes par jour dont il est question ici.
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